Ce matin, lors d'une conférence de presse organisée pour le Forum, nous avons interviewé l’abbé Bacon à propos de son passé et de l’histoire de Beuvry et ses alentours, notamment la Seconde guerre mondiale.
Durant l’Occupation, l’abbé Bacon est en pension pour faire ses études. Pendant les vacances, il s’occupe d’un mouvement alors interdit, qui est le scoutisme. Il enseigne aux jeunes ce qu’est la patrie, l’amour de la France dont il dit : « La maison, le pays de nos pères ».
Il essaie de donner un état d’esprit aux jeunes pour pouvoir continuer à aimer la France. Il participe ainsi à une résistance plutôt par l’esprit, une résistance dite sans arme. D’ailleurs, pour nous montrer le sens que les jeunes donnaient à la patrie, il nous raconte qu’il avait demandé à un jeune : « Qu’est ce que le 11 novembre ? », celui-ci lui avait répondu : « Ce doit être le jour de la ducasse de la place. »
Pour ce qui est de l’histoire de Beuvry, il nous a raconté les grands événements de cette ville et dans quel état d’esprit vivaient ses habitants. Durant l’Occupation, les habitants vivaient dans la peur et dans l’attente de la libération. Certaines personnes participèrent à la résistance dite active. L’abbé Bacon nous a raconté qu’un groupe de résistants se réunissait dans une caveau au cimetière de Beuvry et n’a jamais été découvert par les Allemands. En 1942, une rafle a lieu à Beuvry et plus de 50 personnes sont arrêtées.
Ensuite, en 1943, alors que les habitants espèrent une aide des Anglais, eux font exploser les centrales électriques de toute la région, négligeant les habitants. A cette époque, la peur est renforcée. D’ailleurs, il nous cite une phrase : « Je hais les uns, je déteste les autres. Je me sers de ceux que je hais pour détruire ceux que je déteste » pour exprimer l’état d’esprit des gens, à l’époque.
En septembre 1944, la ville de Beuvry est libérée par l’armée anglaise sans aucune violence : la Résistance avait détruit les ponts de la ville ce qui bloqua les Allemands lors de l’arrivée de l’armée britannique et les obligea à capituler. Après la libération, la ville de Beuvry est reconstruite avec des difficultés.
Nous, nous avons surtout retenu cette phrase : « La mémoire, c’est la faculté d’oublier. »
Durant l’Occupation, l’abbé Bacon est en pension pour faire ses études. Pendant les vacances, il s’occupe d’un mouvement alors interdit, qui est le scoutisme. Il enseigne aux jeunes ce qu’est la patrie, l’amour de la France dont il dit : « La maison, le pays de nos pères ».
Il essaie de donner un état d’esprit aux jeunes pour pouvoir continuer à aimer la France. Il participe ainsi à une résistance plutôt par l’esprit, une résistance dite sans arme. D’ailleurs, pour nous montrer le sens que les jeunes donnaient à la patrie, il nous raconte qu’il avait demandé à un jeune : « Qu’est ce que le 11 novembre ? », celui-ci lui avait répondu : « Ce doit être le jour de la ducasse de la place. »
Pour ce qui est de l’histoire de Beuvry, il nous a raconté les grands événements de cette ville et dans quel état d’esprit vivaient ses habitants. Durant l’Occupation, les habitants vivaient dans la peur et dans l’attente de la libération. Certaines personnes participèrent à la résistance dite active. L’abbé Bacon nous a raconté qu’un groupe de résistants se réunissait dans une caveau au cimetière de Beuvry et n’a jamais été découvert par les Allemands. En 1942, une rafle a lieu à Beuvry et plus de 50 personnes sont arrêtées.
Ensuite, en 1943, alors que les habitants espèrent une aide des Anglais, eux font exploser les centrales électriques de toute la région, négligeant les habitants. A cette époque, la peur est renforcée. D’ailleurs, il nous cite une phrase : « Je hais les uns, je déteste les autres. Je me sers de ceux que je hais pour détruire ceux que je déteste » pour exprimer l’état d’esprit des gens, à l’époque.
En septembre 1944, la ville de Beuvry est libérée par l’armée anglaise sans aucune violence : la Résistance avait détruit les ponts de la ville ce qui bloqua les Allemands lors de l’arrivée de l’armée britannique et les obligea à capituler. Après la libération, la ville de Beuvry est reconstruite avec des difficultés.
Nous, nous avons surtout retenu cette phrase : « La mémoire, c’est la faculté d’oublier. »
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