mercredi 13 mai 2009

Le lycée Blaringhem fait les gros titres

Suivi par plusieurs établissements, le concours de Unes a pour but de signer la meilleure Une de journal. Ces Unes doivent comprendre une devise, un dessin, un éditorial et un gros titre.
26 ont été réalisées par des élèves de collèges et de lycées du district de Béthune, et elles ont été présentées dans le cadre de Forum, chaque visiteur étant invité à voter pour sa Une préférée. Et voici les résultats :

en première position, le lycée Louis Blaringhem de Béthune, avec son article "Baisons fûté";

en deuxième, le lycée d'Artois, à Noeux-les-Mines, avec "Crash d'un cargo à Tokyo" ;

en troisième, "Le désir fait son cinéma", du Lycée Blaringhem de Béthune à nouveau.

Bravo à eux et un grand merci à tous les participants, notamment de la part des élèves de 2nde 1 : Garry Foulon, Thomas Machard, Jérémy Sensé, Maxime Legrand, Hugo Lemaire, Laura Depret, Julie Vasseur, Gwendoline Bonvarlet, Léna Mouchon, Jordan Montagne, venus au Forum accompagnés par M. Thuilliez.

« La mémoire, c’est la faculté d’oublier »

Ce matin, lors d'une conférence de presse organisée pour le Forum, nous avons interviewé l’abbé Bacon à propos de son passé et de l’histoire de Beuvry et ses alentours, notamment la Seconde guerre mondiale.
Durant l’Occupation, l’abbé Bacon est en pension pour faire ses études. Pendant les vacances, il s’occupe d’un mouvement alors interdit, qui est le scoutisme. Il enseigne aux jeunes ce qu’est la patrie, l’amour de la France dont il dit : « La maison, le pays de nos pères ».
Il essaie de donner un état d’esprit aux jeunes pour pouvoir continuer à aimer la France. Il participe ainsi à une résistance plutôt par l’esprit, une résistance dite sans arme. D’ailleurs, pour nous montrer le sens que les jeunes donnaient à la patrie, il nous raconte qu’il avait demandé à un jeune : « Qu’est ce que le 11 novembre ? », celui-ci lui avait répondu : « Ce doit être le jour de la ducasse de la place. »
Pour ce qui est de l’histoire de Beuvry, il nous a raconté les grands événements de cette ville et dans quel état d’esprit vivaient ses habitants. Durant l’Occupation, les habitants vivaient dans la peur et dans l’attente de la libération. Certaines personnes participèrent à la résistance dite active. L’abbé Bacon nous a raconté qu’un groupe de résistants se réunissait dans une caveau au cimetière de Beuvry et n’a jamais été découvert par les Allemands. En 1942, une rafle a lieu à Beuvry et plus de 50 personnes sont arrêtées.
Ensuite, en 1943, alors que les habitants espèrent une aide des Anglais, eux font exploser les centrales électriques de toute la région, négligeant les habitants. A cette époque, la peur est renforcée. D’ailleurs, il nous cite une phrase : « Je hais les uns, je déteste les autres. Je me sers de ceux que je hais pour détruire ceux que je déteste » pour exprimer l’état d’esprit des gens, à l’époque.
En septembre 1944, la ville de Beuvry est libérée par l’armée anglaise sans aucune violence : la Résistance avait détruit les ponts de la ville ce qui bloqua les Allemands lors de l’arrivée de l’armée britannique et les obligea à capituler. Après la libération, la ville de Beuvry est reconstruite avec des difficultés.
Nous, nous avons surtout retenu cette phrase : « La mémoire, c’est la faculté d’oublier. »

Le Forum en un clin d'oeil

Morgane, Madison, Tiffany, Aurélie et Elodie, élèves du lycée d’Artois, veulent vous faire partager leurs émotions ressenties au Forum de la presse et des médias.Ce matin, différents ateliers étaient ouverts aux lycées et aux collèges de la région, et dans l’après midi, au public. Nous avons découvert plusieurs ateliers.
D’abord, nous avons assisté à une conférence de Sébastien Hembert, âgé de 35 ans, qui explique son métier de journaliste qu’il exerce depuis 12 ans. Il est un rédacteur en chef de l’agence Nep.tv. Il est passionné par son métier qu’il résume en une seule phrase : « Je me lèverais la nuit même pour travailler gratuitement ».

Puis, le journal télévisé a retenu toute notre attention. Nous avons rencontré, au premier étage de la Maison du parc de la Loisne, Jérôme Dumez, monteur de vidéo, qui traitait un journal télévisé à partir des séquences filmées hier, en compagnie des élèves du lycée Blaringhem, en utilisant un logiciel de montage.

Pour la presse écrite, nous avons eu affaire à Christian Larivière, journaliste depuis 35 ans, chef d’édition de la Voix du Nord de Béthune-Bruay. Il animait un atelier avec d’autres élèves du lycée d’Artois.

Nous avons terminé par Radio Plus, avec un atelier animé par un animateur radio : Jean-Philippe Planque, qui s’occupait de la préparation audio et du montage avec les élèves du lycée Blaringhem. Radio Plus est une radio de Douvrin, dont le site internet est : www.radioplus.fr.

Entrez dans les critiques de la table ronde


Vous voulez des renseignements sur le métier du journaliste ? Venez cet après-midi à la maison du Parc de la Loisne à Beuvry (en face de la piscine), où est organisée une table ronde animée par Philippe Lefait, journaliste sur France 2 (« Des mots de minuit »).
C’est le seul moment où le Forum de la presse et des médias est ouvert au grand public. Profitez-en ! En plus, l’entrée est gratuite. La conférence commence à 14h30.
Si vous ne pouvez pas venir assister à la table ronde intitulée « Osez lire, Osez critiquer »., il sera possible d’écouter une heure de débat et de rencontre avec le public autour de la critique littéraire, grâce à Radio Plus (104.3 FM), demain mercredi à partir de 19h.



Interview d’une responsable, Hélène Le Gallois :

En quoi consiste la table ronde ?
"Le journaliste Philippe Lefait et un écrivain, Pascal Fioretto, vont évoquer les auteurs préférés des jeunes, ce qui incitent les jeunes à lire. Il y aura aussi un concours de critiques littéraires, qui a concerné 25 établissements. Juste après la table ronde, la remise des prix sera faite."

Pourquoi organiser une telle manifestation ?
"Les professeurs-documentalistes l’ont organisée pour marquer le coup. Le plus important, c’est que la table ronde est ouverte à tous. La remise des prix est venue s’y ajouter. "

Pensez-vous avoir beaucoup de public ?
"On espère avoir beaucoup de monde mais nous n’avons aucun moyen de le savoir à l’avance. On sait déjà qu’environ trente personnes vont venir. Mais il y a de place pour plus. C’est la 1ère fois que ça a lieu."

Amélie, la championne des critiques littéraires

Cet après-midi, seront remises les récompenses du concours de critiques littéraires. Parmi les lauréats, Amélie Vantouroux, élève de 2nde TA2 du lycée d’Artois, à Noeux-les-Mines. Interview.


Quel est ton nom ?
« Amélie Vantouroux. »

Dans quel établissement es-tu ?
« Au lycée d’Artois de Nœux-les-Mines. »

Qu’est ce qui t’a amené à participer à un concours de critiques littéraires ?
« J’ai voulu essayer. »

Sur quel livre as-tu fait cette critique ? Quel est l’auteur ?
« C’était Sur l’étincelle, de Jean-Marie Dufossez. »

As-tu était aidé ?
« Oui, pour répondre aux questions. »

Pourquoi as-tu pris ce livre ?
« Parce que la quatrième de couverture m’a attiré. »

Aimerais-tu rencontrer l’auteur de ce livre ?
« Non, parce que j’ai peur que l’auteur n’aime pas ma critique. »

Qu’as-tu ressenti quand tu as lu le livre ?
« Je me suis identifiée au personnage au niveau du trait de caractère. »

Est-ce que tu lis beaucoup ?
« Non. »

Es-tu forte en français ?
« Non, pas trop. »

Sais-tu ce que tu vas gagner ?
« Non, pas du tout. »

As-tu pris la grosse tête ?
« Non, mais j’ai senti de la jalousie. »

Es-tu prête à participer à un autre concours ?
« Oui, mais il faut voir les livres en compétition. »

Quel sentiment as-tu eu lorsqu’on t’a annoncé que tu avais gagné ?
« J’ai été très surprise et contente. J’ai surtout été très fière. »

Le lycée d’Artois est au clavier !


Ce matin, les élèves du lycée d’Artois de Noeux-les-Mines participent à la rédaction de ce qui se passe dans l’enceinte du Forum.
Plusieurs groupes de 2de 1 ont été formés avec Valentin Delaval, Maxime Pavy, Thomas Leleu et Renaud Vasseur, sur l’histoire de Beuvry avec le témoignage de l’abbé Bacon ;
Sophie Wasik, Tatiana Thorel et William Ingelaere travaillent sur le projet internet que nous réalisons depuis le mois de janvier ;
Barbara Fernandès, Perrine Dupuich et Simon Mahieux vous présentent les différents travaux réalisés par les élèves du lycée d’Artois ;
en 2de TA2, Virginie Coin, Maïté Delvallé, Gladys Colain et Alexia Machart planchent sur la table ronde de cet après-midi ;
Cassandra Bouchez, Laura Fardoux et Kellyne Gruson rédigent un article sur Amélie Vantouroux la gagnante du concours de critiques littéraires dans la catégorie « lycées professionnels » ;
Morgane Kozlowski, Aurélie Wuilbaux, Tiffany Adamczyk, Elodie Tisserand et Madison Dehaffreingue font une présentation générale sur le Forum de la presse.

Le lycée d’Artois maître d’Internet

Depuis l’année dernière, un projet a été mis en place par le lycée d’Artois. Il consiste à s’intéresser de près à Internet, ses atouts et ses risques (téléchargement, rencontres virtuelles, blogs, ...), par le biais de panneaux réalisés par les élèves de 2nde1 et de 2TA2. Ce projet se déroule sur trois ans : la première année, il concerne deux classes et le club journal du lycée ; les années suivantes, il se poursuivra avec les élèves volontaires. L’objectif du projet est de faire prendre conscience aux lycéens qu’Internet n’est pas un monde sans risques, sans non plus tomber dans la paranoïa. Il ne s’agit pas de faire peur, mais de rendre les élèves capables de déjouer les « pièges » d’Internet et d’en tirer le meilleur parti.
De janvier à mai :
Les séances hebdomadaires de recherches et de réalisation des panneaux en groupe. Ces panneaux seront exposés lors de la Fête de l’Internet, du 25 au 30 mai. Les élèves pourront alors les découvrir dans les locaux de leur établissement ;
La conférence de Christophe Hénaut, de l’association Calysto, sur les usages d’Internet et leurs risques (lundi 30 avril 2009) ;
Le déplacement au Forum de la presse et des médias à Beuvry, aujourd’hui, pour participer à des ateliers en ligne, ce qui est l’occasion de se mettre dans la peau des journalistes.